Monkey, auteur/autrice sur Monkey Trip

Les Etats-Unis

A la recherche de la Wilderness

Nos premiers pas

Le choix du continent Américain pour notre roadtrip s’est fait pour de nombreuses raisons mais disons le clairement pas pour l’amour inconditionnel des Etats-Unis. Pour nous les USA c’est surtout la démesure, le « trop », l’excès. Mais le Canada nous ayant totalement conquis et surpris, nous avions hâte de déconstruire nos a priori sur ce pays. C’est aussi le but de notre voyage, apprendre, comprendre, découvrir. Alors c’est parti !

La frontière passée plutôt rapidement, notre premier choc culturel se fait vite ressentir, les kilomètres deviennent des miles, les litres sont des gallons… pas si compliqué mais nous mettons tout de même quelques jours à nous acclimater. Nous décidons que notre première grande destination serait le fameux parc de Yellowstone. Les jours défilent et nous découvrons les états de Washington, de l’Oregon et de l’Idhao avec des étoiles pleins les yeux. Il faut le dire les paysages sont assez impressionnants.

De Washington au Wyoming

Dans les premières semaines nous ne faisons que des bivouacs sauvages. Les distances entre les villes étant gigantesques, il est facile de trouver des endroits un perdus dans la nature. Attention, aux Etats-Unis cela ne veux pas dire seul, et oui, contrairement au Canada on sent que le pays est plus densement peuplé et il n’est pas rare de croiser des voyageurs sur les chemins. La plupart ont d’énormes caravanes tractant des quads ou buggy pour s’amuser dans les pistes. Au Canada les personnes rencontrées sur nos bivouacs étaient essentiellement des familles. ici, il s’agit surtout de chasseurs, il est donc fréquent d’entendre des coups de fusil à toutes heures du jour et de la nuit. On comprend vite que les animaux seront plus difficiles à observer.

Niveau gastronomie, nous ne voyons pas de grande différence avec le Canada. Les plats typiques sont des burgers, tout semble frits et en sauce, le vrai cliché Américain. Dès que nous passons par une ville, nous nous faisons entourer par une multitude de fastfood, souvent les mêmes, plutôt chers et pas forcément très bons. Après 3 mois de voyage la nourriture française commence à nous manquer.

Une petite pause à Yellowstone

Après plus de deux semaines à se balader, nous arrivons enfin à Yellowstone, notre premier parc Américain. Contrairement au Canada nous avons complétement oublié de prendre un pass… Mais après quelques mois le voyage se transforme en un mode de vie et nous profitons simplement de chaque instant.

Arrivés à Yellowstone nous décidons de prendre quelques nuits au camping, car les bivouacs sauvages y sont interdits. Nous apprenons que nous sommes hors saison et que le dernier camping encore ouvert ferme dans quelques jours. Il faut savoir que les campings aux USA ne sont pas comme ceux que l’on connaît en Europe. Ce sont souvent juste de grands terrains vides que tu paies une fortune, sans douche et avec les toilettes les plus rudimentaires possible. Nos missions « douche » furent donc d’une grande complexité. Nous avons tenté celles disponibles dans les laveries, mais plutôt chères et sales, nous avons opté pour des douches extérieures expédiées à vitesse record le tout sous des températures hivernales. Bref notre séjours aux Etats-Unis nous a fait découvrir l’amour et le confort d’une vraie bonne douche.

Nous passons donc nos journées à profiter des randonnées et des paysages incroyables du parc. Même si un peu trop touristique à notre goût, celui-ci valait clairement le détour. Les températures agréables de la journée deviennent par contre bien trop basses pour nous la nuit. Les -5 degrés nous amènent alors à reprendre rapidement la route pour chercher un peu de chaleur.

Les déserts du Nevada

C’est reparti avec pour objectif d’avancer vers la Californie. On traverse le Nevada et on découvre le désert Américain. Les décors sont magiques, mais l’hivers semble réellement s’installer. Sur notre route nous décidons de passer par le parc Yosemite, mais à quelques kilomètres seulement nous sommes stoppés car la route est fermée. Nous venons de faire un détour de 400km, le froid nous suit, et l’inconfort lié à notre véhicule commence à nous peser.

Nous pensions passer par San Francisco, mais après réflexion, nous changeons nos plans. Une de nos plus grande dépense pour ce voyage est le carburant et on découvre que les prix, ici, sont 3 fois plus élevés que dans les autres états. De plus la Californie est remplie de grosses villes et d’autoroutes, ils nous sera donc plus difficile de trouver des petits bivouacs sauvages. Les villes sont chères et pas forcément adaptées à notre mode de voyage. On s’autorise donc un petit kiff à Las Vegas puis direction le Mexique.

Les imprévus du voyage

Deux nuits d’hôtel trouvées à un prix très raisonnable sur internet et c’est parti pour une remise en forme totale. Une vraie douche et un chauffage. Après deux semaines à -5 voir -10 degrés, c’est un vrai paradis. Las Vegas est à l’image des Etats-Unis, une démesure totale, mais notre moral en avait bien besoin. Après 2 soirées hors du temps, à la découverte du « Strip » comme des vrais touristes, nous reprenons la route vers le Mexique.

Plus on avance dans ce voyage et plus on découvre que finalement ce sont les imprévus qui décident de notre trajet. Juste avant Las Vegas, nous abimions pour la première fois notre drone. Nous arrivions finalement à le réparer après des heures d’acharnement. Mais la poisse continue et deux jours après être reparti, on perd la connexion du drone en plein dans un canyon… Totalement inconscient nous nous lançons dans une randonnée de l’extrême dans le but de le retrouver. Nous marchons 4h dans une rivière à contre sens, le tout sans avoir mangé et tout cela pour se rendre à l’évidence : notre drone est perdu à tout jamais..

L’Arizona et le Nouveau Mexique

Bref le départ vers le Mexique est repoussé pour un stop à Albuquerque afin de racheter un drone ! Nous avançons donc doucement vers Albuquerque en attendant que notre colis arrive et nous découvrons l’Arizona et le Nouveau Mexique. Les paysages sont incroyables, la chaleur n’est pas extrême mais les températures remontent et le moral avec. Après quelques jours et le colis réceptionné, c’est reparti pour la frontière Mexicaine !

Après avoir repoussé au moins 15 fois l’échéance, il faut tout de même penser à faire l’entretien de notre véhicule et nous nous mettons à la recherche d’un filtre à huile pour faire la vidange de Monkey. Après un arrêt au Toyota de Roswell, nous décidons de passer la frontière à El Paso, car on nous affirme que là-bas ils auront notre pièce en stock. Après 300km, nous arrivons donc à El Passo, mais… Ils n’ont pas la pièce ! Ils peuvent la commander mais la ville est dangereuse et nous préférons ne pas nous y attarder. Nous passons donc la frontière Mexicaine sans avoir trouver notre filtre.

Notre trajet

Notre traversée des Etats-Unis fût bien plus hasardeuse que prévu. Certes nous avons été émerveillés par l’immensité des paysages, nous avons compris certains clichés et notre anglais s’est fortement amélioré. Mais les villes nous ont pas mal déçu, une extrême pauvreté architectural, aucun charme, des prix qui se sont envolés et des températures qui nous ont pas mal compliquées le voyage.

Les USA c’est fait ! C’est parti pour la découverte du Mexique.

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Le Canada

A la découverte du pays, D’halifax à Vancouver

Nouvelle écosse

Notre voyage au Canada débute à Halifax, une ville portuaire de la Nouvelle Ecosse. Cette première destination n’est pas vraiment choisie mais il s’agit d’une étape obligatoire car nous importons notre véhicule par bateau. Halifax devait être une étape assez rapide de notre voyage, mais premier imprévu, le shipping ayant du retard nous y sommes resté 2 semaines.

Notre premier sentiment sur cette ville, c’est qu’il s’agit d’un endroit de passage. A part la jolie promenade sur le port, il n’y a pas grand chose à faire ou à voir, en tout cas si vous n’avez pas de voiture pour vous déplacer, ce qui était notre cas. Les locations de voitures et de vélos sont possible mais très chères. Il reste les transports en commun, et bonne surprise de ce coté là, le bus est gratuit le vendredi et le ferry gratuit le samedi. Nos deux semaines nous parurent une éternité car nous avions hâte de retrouver notre maison roulante mais cela nous à également permis de commencer notre acclimatation en douceur.

La première chose qui nous a choqué est la démesure. Les contrastes sont assez extrêmes, les routes sont gigantesques avec d’énormes véhicules, les distances entre chaque endroit ont l’air folles, et la nature qui entoure le tout paraît démesurée. Nous découvrons au fur-et-à-mesure la ville et nous prenons finalement nos marques. Les supermarchés sont les premiers lieux de cette découverte. Les prix nous paraissent assez élevés, en plus de cela il faut ajouter les taxes et nous comprenons que les tips (pourboires) sont quasi obligatoire. Pour la nourriture nous ne sommes pas trop dépaysés car nous cuisinons beaucoup. Mais nous réalisons vite que les restaurants qui nous entourent sont principalement des fastfoods.

Gaspésie

Dès notre véhicule récupéré, nous sommes parti nous perdre dans le pays. La Nouvelle Ecosse nous intriguait fortement mais nous avons opté pour avancer rapidement dans les premiers jours. Après nos deux premiers dodos qui se sont fait dans des campings afin de nous remplir en eau et de prendre en main notre nouveau rythme de voyage; notre premier bivouac sauvage fût mémorable. Un petit spot sur une jolie cascade proche de New Glasgow. Ce fût le déclic et le premier vrai pas dans l’aventure que nous rêvions tant. En voyage, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Nous avançons doucement vers la Gaspésie avec tous les soirs un décors différent et tous les jours de nouvelles découvertes étonnantes.

Nous suivons l’unique route qui borde la Gaspésie et nous tombons amoureux de ses paysages complétement fous. Le soir nous avons deux choix : trouver un bivouac près du Golf de St Laurent ou nous perdre dans les gravel road (chemin non bitumé) qui mène dans la forêt profonde. Après quelques jours nous arrivons à Gaspé, une ville assez connue, mais nous passons vite à autre chose, car le coté trop touristique ne nous convient pas vraiment. Nous poursuivons jusqu’au parc de Forillon, notre premier arrêt dans un Parc National du Canada. Pour nous une vrai pépite à ne pas louper.

quebec

Après cette petite pause, nous poursuivons notre route vers la ville de Quebec en suivant toujours l’unique route qui borde le golf. Dans les premiers jours de notre voyage nous oublions quelques peu les réalités, nous profitons des restaurants, et oublions de regarder les dépenses pour profiter un maximum.

Après avoir voulu voir les chutes de Montmorency juste au dessus de Quebec, la réalité nous rattrape, et oui c’est un parc Sépaq et avec notre pass « classique » ce n’est pas compris. Bref nous comprenons vite que le budget ne sera pas facile à tenir à ce rythme si nous ne changeons pas notre façon de voyager. Nous esquivons les chutes et décidons d’éviter les grosses villes qui sont sources de dépenses. Après l’épisode de ville à Quebec, nous oublions donc Montréal et Toronto, avec pour objectif d’atteindre le parc de Pukaskawa. La route défile, les paysage changent complétement. Les rives de la Gaspésie ressemblent un peu à l’Angleterre ou à la bretagne tandis que la région de Quebec est une énorme foret ponctuées de lacs.

Ontario

En Ontario, l’ambiance change radicalement, les paysages sont toujours de grandes forêt et une multitude de lac mais avec un caractère bien plus américain. Les distances entre les villes s’agrandissent, la population se fait plus rare. A la fin de l’Ontario on découvre des villes fantômes ponctuées d’enseignes Amerindien ou « First Nation » un peu partout.

Pas seulement en Ontario mais bien depuis le départ, les moustiques sont un facteur important de notre voyage. Et oui, à partir du printemps les moustiques sont partout au Canada. Nous avions été prévenu et nous avions anticipé avec des répulsifs achetés en pharmacie, mais nous nous sommes vite rendu compte qu’ils ne fonctionnait que très peu… On recommande de prendre les antimoustiques Canadien car ils sont assez spécifique et marchent également pour les petites mouches noires qui vous feront vite vivre un enfer. Notre petit tips : Un tortillon près de votre campement (inutile quand il y a du vent) et une lotion « Outdoor » pour les randonnées.

Manitoba

Après quelques semaines de voyage, nous avons pris nos marques. Nous comprenons de mieux en mieux comment vivre dans un si petit espace et nous prenons conscience de ce qui est pour nous utile ou non. Notre nouvel objectif est donc Winnipeg pour un ravitaillement (Duvet chaud, chaussures de rando, couvercle de casserole…) L’épisode ville fût assez bref mais comme toute grosse ville, nous nous sommes senti vite perdus. Beaucoup de circulation, d’énormes routes, building, foule… Mais important, nous avons trouvé le meilleur japonais de tous les temps !!! Sushi Ai, un vrai délice et un service au top.

On continue en direction du parc Mont-Riding. Jusqu’ici les parcs était plutôt petits, très chaleureux avec souvent une seule route et très peu de passage. Le Mont-riding fût pour nous assez surprenant comme un énorme « Center Park », avec une mini ville à l’intérieur. Un peu moins dépaysant, il faut l’avoué mais ce parc fût plein de découvertes. Nous y avons rencontré une famille française qui voyage depuis longtemps en camping car. Nous avons grâce à eux découvert les « Badges exploreur ». Il s’agit d’énigmes proposées par les parcs et en récompense vous obtenez un badge avec le nom du parc. Cet activité normalement réservée aux enfants nous à occupé toute une journée !!

Après le parc, la question de la destination se pose de nouveau… Monter vers le nord pour atteindre le parc de Wapusk ou aller vers le sud voir Grassland park ? Le détour vers le nord nous semblait un peu long et coûteux, nous optons donc pour Grassland park sans réellement savoir ce que nous y verrions.

Saskatchewan

La route vers le sud de Saskatchewan fût longue, très longue… Et oui les routes sont énormes mais surtout elles sont droites et interminables. Après Manitoba, Saskatchewan nous dépayse complétement. Les arbres disparaissent, on commence à apercevoir des champs à perte de vue. Il y a donc une énorme route et autour absolument rien… A part des champs de céréales de partout. Les champs sont énormes mais les équipements pour les cultiver sont également incroyablement démesurés. Notre véhicule en France est plutôt imposant mais ici, nous sommes tout petit. Bref les kilomètres défilent et nous arrivons dans des zones où le pétrole coule à flot. Nous voyons pour la première fois des puits de pétrole partout…

A coté de ces énormes champs nous découvrons des zones désertiques et vallonnées surement impossible à cultiver qui sont donc vierges de toute culture. En cherchant les points de vue sur google map nous trouvons des bivouacs étonnant, dans lesquels nous nous sentons totalement seul. On y découvre les chiens de prairies, des petits animaux ressemblant à un hamster ou écureuil étrange. Cet animal est très sociable et nous passons des soirées à les observer, pendant qu’ils se régalent de tous les insectes que Monkey à emporter avec lui.

Les moustiques eux ont disparût mais ont laissé place aux mouches… Dommage ! Arrivé à Grassland park, nous retrouvons la chaleur et le dépaysement des parcs précédent. Nous arrivons coté Est, et nous comprenons vite que ce parc est incroyable mais que le confort sera minim, aucune douche présente au camping, juste un emplacement dans le désert des prairies. A Grassland la météo est extrême, il fait très chaud en été et très froid en hivers, le vent se défoule et les randos sont à réalisé très tôt pour éviter de mourir de chaud à cette saison (septembre). Bref levé à 6h et rando à 7h, nous n’étions pas prêt du tout mais ce fût la randonnée que nous avons préféré !

Alberta

Les parcs c’est génial mais nous manquons de tout… Plus aucune nourriture, plus de gasoil, plus de vêtements propres… Il nous faut trouver de quoi nous ravitailler mais les villes autour de nous sont totalement vides. Nous décidons donc de remonter vers le nord en direction de Calgary et du parc national BANF.

Lors d’un passage à une laverie nous faisons une rencontre étonnante. Un homme comprend que nous voyageons et après avoir quelques peu discuté de tout et de rien,
il nous invite à manger un burger. Bon il est 17h nous n’avons pas du tout faim mais nous n’arrivons pas à refuser, alors c’est parti découvrir pour la gastronomie locale. Le voyage est étonnant, chaque jour nous essayons de prévoir le lendemain mais jamais rien ne se passe comme prévu.

Après 2 mois passés sur la route, nous avons une envie folle de vraie toilettes et d’une vraie douche. ^^ Nous décidons de faire une entorce à notre budget et nous prenons un Airbnb pour quelques jours à Calgary. L’objectif : découvrir la ville mais surtout se reposer pour repartir frais pour de nouvelles aventures en direction de Vancouver.

Colombie britanique

Après les rocheuses et la découverte de Banff, nous apprenons que le parc Jasper juste au dessus connais des feux important. Le paysage se couvre d’une légère fumée blanche et nous décidons d’éviter la zone, avec comme direction Prince Rupert. Une ville décider complètement au hasard, comme notre étape finale pour redescendre ensuite vers les Etats-unis.

La Colombie Britanique est difficile à définir, les paysages défilent et sont extrêmement différent les uns des autres. Entre montagnes, lacs, prairies et océan. Nous nous perdons de plus en plus profondément dans les Gravel road et on observe pour la première fois un OURS. Les découvertes s’enchainent : Ours, Cougar, Biches … Les endroits sont magnifiques mais pour les atteindre ce n’est pas toujours facile. Il existe souvent une route principale et le reste ce sont des Gravel road qui peuvent à tout moment être fermées. Il faut prévoir autant pour la nourriture que pour le carburant, à plusieurs reprises, après 200km et très près de la destination, nous avons dû faire demi-tour car plus aucun accès.

Nous avançons donc doucement mais surement en direction de Vancouver pour ensuite passer la frontière Américaine ! Pour conclure ce petit périple de tout de même 9000km, nous ne regrettons pas cette destination. Le Canada est sublime et vaut complétement le détours.

Notre trajet

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Comment envoyer sa voiture en Amérique

Tout savoir sur le shipping de Anvers à Halifax

Envoyer notre maison roulante de l’autre coté de l’Atlantique, une grande folie et surtout une première pour nous. De nombreux voyageurs ont déjà tenté l’expérience et grâce à leurs écrits et vidéos nous avons pu trouver quelques renseignements précieux afin de nous aiguiller au mieux dans ces démarches pas forcément simple.

A qui s’adresser ?

Il existe 3 grandes compagnies qui réalisent des shippings vers le continent Américain : Seabridge, Wave Logistics et IVSS (International Véhicule Shipping Services). Le site tourdumondiste vous donne énormément d’informations si vous souhaitez savoir quelle compagnie choisir. Seabridge étant la plus connu pour les trajets vers l’Amérique du nord, nous avons décidé de les contacter sans réellement savoir à quoi nous attendre.

Un seul mail à suffit et nous avons reçu toutes les réponses à nos questions. La traversée dure 11 jours et se fait de Anvers en Belgique à Halifax au Canada. On y dépose le véhicule 3 jours avant le départ du bateau et on le récupère 24 heures après sont arrivé à Halifax afin que les douanes puissent inspecter le véhicule.

Quelques règles importantes sont à noter avant de déposer le véhicule au port : pas de bouteille de gaz, 1/3 du carburant… mais tout vous sera expliqué par mail.

combien ça coûte ?

Le prix du shipping est lié au poid et au volume de votre véhicule.
Il faut également rajouter le prix de l’assurance qui n’est pas obligatoire mais fortement recommandée. Et 150$ à payer à l’arrivée au Canada pour pouvoir récupérer le véhicule. Seabridge vous fera un devis complet avec tout détaillé et le règlement se fait par virement bancaire au moment où le véhicule sera dans le bateau. A tout moment seabridge peut modifier le prix et la date, rien ne pourra leur être imputé car il ne s’agit pas de transport « touristique » et ils vous le dirons clairement. Pour Monkey, un 4×4 de 3,2 tonnes nous avons payé 2800€ tout compris.

Notre Retour d’expérience

Pour notre part tout à bien commencé jusqu’à ce que la date du départ soit légèrement décalé et ce signalé 4 jours avant la dépose du véhicule au port. Prévu début juillet, le départ fût finalement décalé d’abord de 4 jours puis de 6 puis de 1 . Bref 11 jours de retard… Sachez que le parking au port est payant, si vous déposé votre véhicule avant les 3 jours recommandés. Seabridge vous donne tout ces informations par mail rien n’est caché donc lisez bien 😀

On prend l’avion quelques jours après avoir mis notre véhicule dans le bateau et on arrive à Halifax avec 2 semaines d’avance. Plus qu’à prolongé le Airbnb et attendre que notre Monkey arrive à son tour.

Pour réceptionner le véhicule, on reçoit un mail d’un fameux « Kim » qui nous explique que nous devons nous rendre dans 3 lieux différents : un hôtel pour payer, puis les douanes puis le port… Nous avons d’abord demandé conseil à d’autres voyageurs mais apparemment c’est bien la marche à suivre. Certains paient a distance et évite le premier arrêt mais pas très rassurés de donner des informations confidentielles par mail à un total inconnu nous préférons payer en mains propres à l’hôtel.

Bref nous avons réussi !!! Le shipping fût la première étape de notre voyage. Une étape qui ne fût pas forcément simple qui demande de la vigilance, de la patience et de la résilience mais nous l’avons fait. Maintenant c’est partie pour la découverte du Canada à bord de Monkey.

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Tour du monde, oui mais on commence par quoi ?

Le choix de notre première destination

Comment et pourquoi on a choisi l’Amerique ?

Ok, la décision de partir est prise… Mais part où on commence notre voyage ? Où ont va et pourquoi ?
Le choix pour nous fût bien moins simple que prendre la décision de tout plaquer pour voyager. On t’explique toutes nos réflexions dans cet article.

Notre objectif premier : L’Asie

Nous avions décidé de partir pour l’Asie, un continent aux multiples cultures qui nous fait rêver depuis longtemps. Au delà de la culture, des paysages et de la nourriture qui nous fait saliver, l’Asie nous permettait également de partir par la route directement avec notre véhicule sans prendre de bateau, ce qui est cher et pas hyper écolo. En commençant par les pays européens et en allant tout doucement vers l’Asie notre voyage aurait été progressif. Pas forcément très cher pour voyager, le continent asiatique avait donc tout pour nous plaire, mais le contexte géopolitique actuel n’est pas forcément le plus simple. Certaines frontières sont toujours fermées comme entre l’Inde et le Pakistan dû au Covid, et la guerre en Ukraine rend le climat dans les pays proche Russie plutôt tendu. Pour finir après le Covid et la guerre et c’est au tour de la météo de faire des siennes, des fortes chaleurs s’abattent sur les régions de l’Inde et du Pakistan.

Et pourquoi pas l’Afrique ?

Le continent africain qui nous ai totalement inconnu, nous intrigue également. Depuis quelques temps nous regardons les vidéos des Mariolles Trotteur (deux voyageurs qui font le tour de l’Afrique) et forcément on y a songé… Etrangement je pensais que l’Afrique serait plutôt simple et pas trop cher pour voyager mais pas tout à fait ! Le continent africain regorge de petit pays, et chacun d’entre eux exige un Visa… Les Visas sont souvent pour 1 mois seulement et entre 100 et 200€ par personne, sans compte les bakchich apparement fréquent. En dehors de cet aspect financier qui peut s’équilibrer avec le niveau de vie sur place, le Paludisme est une maladie présente dans quasiment tous les pays d’Afrique et il n’existe pas de vaccin. Il existe des médicaments à prendre mais pour une période d’un an ou plus ce n’est pas évident et pas ouf pour la santé non plus… Je vous conseille de vous rendre dans un centre médical international avant de partir, ils vous informent autant sur les vaccins que sur tous les autres aspects de santé en fonction de votre destination et de votre voyage.

Et l’Amerique dans tout ça ?

Ce n’est pas le continent auquel nous pensions au départ. Quand on parle d’Amérique on pense tout de suite aux Etats-Unis, au pays de la consommation et des excès en tout genre… Mais c’est aussi les grands espaces et la Wilderness ! Et surtout l’Amérique ce n’est pas que les Etats-Unis loin de là, c’est le Canada, le Mexique, la Colombie, et bien d’autres encore… On décide de shipper notre véhicule à Halifax au Canada. Ce shipping est le plus sûre et le plus facile à réaliser « normalement » (je vous dirais ça quand ce sera fait ^^) et même si c’est un coût il reste « accessible » surtout pour un voyage d’1 an ou 2 sur le continent. Niveau finance ce n’est évidemment pas la même chose que pour l’Asie mais arriver en Amerique du sud cela devrait s’équilibrer. Il y a également très peu de Visa à réaliser, moins de paprasse et moins de contrainte de temps dans chaque pays (3 mois libre sans visa dans la plus part des pays). Comme pour l’Afrique, le Paludisme est présent dans quelques régions d’Amérique du sud comme pour la Bolivie et le Pérou mais beaucoup moins qu’en Afrique.

Allez c’est partie !

Il fallait choisir, alros c’est fait : le départ est prévu pour Juillet, les billets d’Avion sont pris, le shipping est lancé … Nous partons au Canada ! On vous donne des nouvelles et nos premières impressions des notre arrivé sur le continent… A très vite

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La France

A la découverte de notre pays !

Pas besoin d’aller très loin pour s’émerveiller. On est partis à la découverte de notre magnifique pays et de ses nombreux trésors. On vous partage nos coups de coeur.

Sauveterre de Bearn

Sauveterre-de-Béarn, une petite cité médiévale sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Située dans les Pyrénées-Atlantiques et construite sur un escarpement rocheux. Cette petite ville possède de nombreux vestiges médiévaux : égilse, tour Monréal, point de la légende, et reste de fortifications.

Nous avons découverte ce lieu un peu par hasard, en cherchant un jolie point de vue, pas loin de là où nous étions. Nous avons trouvé la « Table d’Orientation Sauveterre ». Une place sur les hauteurs avec une vue magnifique sur la Gave d’Oloron qui s’écoule au pied de la cité.

Gros coup de coeur, la place à également un petit marché où sans nul doute vous trouverez de quoi vous régaler. N’hésitez pas à descendre voir le pont de la Légende passant au dessus de la Gave d’Oloron (classé monument historique). Et l’Ile de la Glère, avec quelques jolies petits chemins de promenade.

Bilhère

Après quelques kilomètre à crapahuter dans les montagnes, nous avons découvert la ville de Bilhère et plus particulièrement le plateau de Roland.

Une énorme étendue verte à perte de vue, avec tout autour des chemins de randonnée. Je pense que nous avons eu la chance de tomber sur ce lieux hors saison touristique car vu la zone plate et sa facilité d’accès, j’imagine que de nombreux véhicules s’y posent lors des vacances scolaires.

Si vous avez un véhicule tout terrain, profitez-en pour vous avancer au plus près des montagnes. C’est ce que nous avons fait et sans regret. La zone tellement vaste vous fait sentir tout petit comme avalé par l’immensité du paysage.

Gruissan

Gruissan est un village balnéaire entre Narbonne et Perpignan. Un vrai coup de coeur pour ce village plein de charme mêlant ville, ruelles étroites, marais, étangs et plages.

Nous avons découvert Gruissan après une balade en vélo d’une cinquante de km autour des différents étangs et marais. Malgré le vent qui a rendu notre sortie des plus sportive, je vous recommande de tester ces environs à vélo. Un vrai petit plaisir.

Complètement conquis, nous sommes retournés plusieurs fois dans cette ville à la conquête de ses nombreux trésors (Château, tour Barberousse, boutiques de produit locaux : savon, huile, bar et restaurant …).

Navacelle

Pas du tout par hasard cette fois-ci, mais après quelques recherches sur les beautés à découvrir en France, le cirque de navacelle était dans notre « to do list » depuis un moment. Passant pas très loin, nous avons sautés sur l’occasion pour découvrir ce lieu.

Après le magnifique point de vue, nous sommes descendu en profitant des jolies routes à la recherche d’une boulangerie. Nous avons découvert le hameau de Navacelle. Un petit village certes mais une belle surprise avec de nombreuses randonnées à faire et un cadre idyllique.

Bon, pas de boulangerie par contre, mais une auberge et un restaurant proposant des crêpes. Un vrai régale !

Le Morvan

Avec pour objectif de tester notre 4X4 en mode « tout terrain », nous avons trouvé un tracé offroad de 500km parcourant tout le parc naturel régional du Morvan. Entre forêt, lac et petit village, nous avons été plus que surpris par la beauté de la région.

Bon 500km de piste en une semaine et pour des débutant ce n’était pas jouable… Mais nous avons réussi à nous créer notre propre chemin et nous avons adoré.

Quelques endroits qui nous ont surpris :

Les fontaines salée Saint Pierre : un site Archéologique vous permettent de comprendre un peu mieux l’histoire de la région tout en profitant du magnifique extérieur.
Le réservoir de Pannecière Chaumard : Un lac artificiel de 520 hectars, entouré de toutes part par la forêt. Pour les amateurs de pèche, ce lac est considéré comme le plus poissonneux du Morvan !
Vézelay, un sublime petit village dans les hauteurs. Des petites ruelles pleines de charme, quelques restaurants et commerces qui animent la ville.
Egalement réputé pour ses bière, la brasserie de Vézelay est sans nul doute un passage obligatoire.

Euro4X4part, Le partenaire des voyageurs

Euro4X4PART

Le partenaires des voyageurs !

Novice dans cette aventure, nous nous sommes renseigné au mieux sur l’équipement à avoir lors de notre voyage afin de préparer notre future maison roulante. Après nos multiples recherches le nom EURO4X4PART est sortie du lot. Intrigués, nous sommes partis (tel des détectives 😁) à la recherche d’informations.

Qui sont-ils ?

Euro4x4part est un fournisseur de pièces et d’équipement 4X4. L’un de leurs atouts est qu’ils sont spécialisés dans l’envoi de pièces, accessoires ou kit de rénovation dans le monde entier. Bien plus que juste des fournisseurs, ils assurent également une assistance sur les pièces et livrent dans 150 pays. Plutôt pratique lors d’un voyage à l’autre bout du monde !

Euro4X4part soutient de nombreux voyageurs dans leurs expéditions. Conseillé par le gérant du garage associatif ASM4X4 (voir l’article), nous nous sommes lancés et nous les avons contacté ! Qui ne tente rien n’a rien 😛

Notre expérience :

Notre projet n’est qu’à ses débuts, avec un départ prévu que dans 1 an, nous ne pensions pas vraiment avoir de réponse. Mais contre toute attente, après seulement quelques minutes, nous sommes contacté par mail !

Nous recevons un accueil des plus chaleureux et une petite remise sur nos commandes à venir. Plus qu’un petit cout de pouce financier, nous avons eu le sentiment d’être écouté et compris 😀

Nous ne pouvons pas encore vous donner beaucoup de retours sur l’expérience globale avec Euro4X4part car nous ne sommes pas encore partis. Cependant nous venons d’acheter un pare choc et nous pouvons vous assurer un accueil chaleureux, une écoute et des conseils précieux sur chaque question posée autant par les responsables que par les vendeurs !

Un début des plus prometteur 🤩 Nous continuerons à vous donner nos retours sur chacun de nos achats pour vous aider au mieux dans vos aventures futures !

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Comment trouver un garage de confiance ?

L' étape Cambouis

Après l’achat du véhicule, il est temps de faire l’entretien !

Trouver un garage de confiance

Cette étape est cruciale car même si votre véhicule est bien entretenu, lors d’un roadtrip les kilomètres défilent et les imprévus arrivent vite. Trouver un garage de confiance, même en France, n’est pas si simple. Nous allons vous raconter notre mésaventure.

Garages associatifs

Tout juste après l’achat de notre véhicule, nous avons décidé de nous atteler à sa préparation. Étant novice dans la mécanique, nous souhaitons en apprendre un maximum avant de partir. L’idée d’un garage associatif nous a paru la solution la plus adaptée.

Le principe : réparer soit même son véhicule tout en étant encadré par des professionnels qui te conseils et te partagent leurs expériences.

La désillusion

Quelques coups de téléphone et hop une “association” trouvée et un rendez-vous pris ! Le feeling était tout de suite passé. Mais après un petit tour du véhicule c’est la cata : Le trubo serait carrément à changer ! Et voilà on ressort avec un devis de 4 000 euros et le tout réalisé par quelqu’un d’autre… Bref, pas du tout ce que nous avions prévu !

Nous avions misé sur un véhicule très bien entretenu “normalement” avec peu de kilométrage afin de ne pas avoir à dépenser trop niveau réparation. Coup au moral, nous doutions de notre achat, voir de notre départ…

La bonne surprise : ASM 4X4

Après quelques jours de réflexion, nous décidons de demander un deuxième avis. On ne sait jamais, le bilan pourrait être difficilement pire. Rendez-vous pris avec Christophe gérant du garage associatif ASM 4X4. Après un minutieux contrôle du véhicule, il trouve notre future maison en plutôt bon état. Nous lui demandons, avec la boule au ventre, si le turbo ne serait pas à changer. Il fait les contrôles nécessaires et nous explique tout sur cette fameuse pièce. Il nous affirme que changer cette pièce n’est absolument pas nécessaire. OUF ! Enfin une bonne nouvelle 😀

Réparations à faire

Des éléments d’entretient sont tout de même à revoir mais rien de fou :
– Courroies d’accessoires et de distribution, on en profite même pour changer la pompe à eau de manière préventive.
– Remplacement des silent bloc de pont
– Re-serrage du frein à main
– Changement du récepteur d’embrayage
– Changement des amortisseurs, les nôtres étant pas au top de leur forme

La morale de cette histoire

En conclusion, il est très facile de faire confiance surtout quand on ne s’y connaît pas et certains garages en profitent. Notre conseil, demander plusieurs avis, il vaut mieux perdre un peu de temps dans la recherche d’informations que beaucoup d’argent dans des réparations inutiles. Soyez curieux, patient et logique. Avec internet il est facile de trouver des réponses.

Aujourd’hui, même si je suis toujours novice, grâce à Christophe de l’ASM 4X4 et à ses nombreux conseils, j’ai pris confiance en mes capacités à affronter les imprévus mécaniques qui risquent de se présenter à nous lors de notre voyage.

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Nos 5 astuces pour acheter un véhicule sans encombre

Acheter son véhicule

Nos conseils pour évitez les pièges

Après de longues hésitations, nous venons enfin de sauter le pas ! Après une longue recherche et de nombreux informations dénichées un peu partout, voici un petit récap des étapes clés et nos 5 conseils pour acheter son véhicule en toute sérénité 😀

1/ Flairez la bonne annonce

De nombreuses plateformes vous aideront dans vos recherches comme Leboncoin, yescapa ou ypocamp.

Vous pouvez également questionner votre entourage. Qui sait, peut être qu’une de vos connaissances revend le véhicule de vos rêves. Si une annonce vous intéresse, pas de précipitation. Posez quelques questions de base afin de vérifier que l’offre correspond à vos critères.

Points importants :

Kilométrage du véhicule
Etat général
Consommation de carburant
Historique (première main ou non)
Contrôle technique
Prix négociable
L’utilisation actuelle
Pourquoi vendre

2/ Se préparer au imprévus

Pour minimiser les risques et désillusions, il vaut mieux préparer sa visite. Vérifiez vos comptes et définissez un plafond à ne pas dépasser. Le budget doit comprendre les réparations possibles et les frais annexes lors d’un achat de véhicule comme l’assurance, la carte grise, la location d’un parking…

Faite une liste des éléments à checker. Informez vous sur le modèle que vous allez voir et sur les “maladies” de ce genre de véhicule pour mieux détecter les points faibles possibles. Les véhicules de voyages ont souvent de nombreux kilomètres au compteur, il faut donc faire bien attention. Plus le véhicule est usé, plus il aura besoin de soins. Il n’y a pas de durée de vie précise, cela dépend du modèle, de l’entretien et de son utilisation mais au-delà des 300 000km, certains véhicule seront à vérifier de très, très, près.

Ne soyez pas seul, lors de la visite. Prenez un de vos proches pour avoir un deuxième avis, de préférence une personne pointilleuse et au mieux une personne qui s’y connait un peu en mécanique. Avec un coup de cœur vous risquer de passer à côté de certains détails ou d’oublier de poser des questions importantes !

3/ Une checklist à vérifier

Lors de la visite, n’ayez pas peur de poser toutes les questions possibles et de pointer les défauts si besoin. Il faut faire une inspection totale, intérieur comme de l‘extérieur.

Pneus, carrosserie, moteur, ouvertures (portes et fenêtres), peinture, joints, feux, pare-chocs … La corrosion est un point important sur les véhicules de voyage, regarder en dessous du véhicule pour vérifier les tâches de rouilles. Faites un tour pour vérifier les freins, la boite de vitesse, le bruit du moteur…

Si le vendeur est pressant ou qu’il refuse de vous faire essayer le véhicule, alors n’achetez pas. Il vaut mieux perdre un peu de temps que de perdre beaucoup d’argent.

Demandez les factures d’entretien et le carnet de bord, plus vous aurez de preuves de la bonne maintenance du véhicule, plus vous pourrez avoir confiance dans votre achat.

4/ Passer à la transaction

Avant de faire l’échange, vérifier les papiers que le vendeur doit vous fournir :

Carte grise du véhicule. Barrée avec la mention “vendu le …” et une signature du vendeur
Certificat ou acte de vente (fait par le vendeur directement sur internet)
Certificat de non-gage (document fait sur internet par le vendeur montrant que rien n’empêche la vente)
Contrôle technique de moins de 6 mois

A votre tour :
Vous devez avoir votre carte d’identité et le montant pour payer le véhicule bien évidemment. Soit par chèque de banque, soit via un site sécurisé, ne payez jamais en liquide car vous n’aurez aucune preuve de votre achat. Très souvent le chèque de banque est préféré car il est fiable et vérifiable. Les frais d’émission d’un chèque de banque peuvent varier en fonction de votre établissement bancaire (en moyenne une dizaine d’euros). Si vous choisissez d’utiliser un site sécurisé comme Paycar, le vendeur doit s’acquitter d’une commission. Ce moyen est aujourd’hui très fiable et sécurisé.

C’est bon, vous êtes le nouveau propriétaire de votre véhicule de rêve ! N’oubliez pas, pour conduire votre nouveau véhicule, il vous faut une assurance ! Après l’achat, vous aurez également besoin de faire un nouveau certificat d’immatriculation. (vous avez 1 mois après l’achat) https://www.immatriculation.ants.gouv.fr/

5/ Marche arrière possible

Si vous avez quelques doutes après votre achat, il vous est possible de demander à faire un Contrôle Technique Volontaire Total. Expliquez au garage la situation : un achat récent et une envie de s’assurer que tout est au norme. Si il y a des réparations pas prévues sur le contrôle technique de base, vous n’aurez pas de vignette supprimer ou de contre visite à faire mais une preuve qu’il y a eu un vice caché lors de la vente et donc un moyen de pression auprès du vendeur pour lui faire payer les réparations supplémentaires ou annuler la vente.

Pour annuler une vente cela doit être basé sur le fondement de la :

Garantie des vices cachés
Garantie légale de conformit

En espérant que c’est petits conseils vous aideront au mieux

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Découvrez notre future maison roulante

Notre maison roulante

Première étape vers notre voyage !

Après 3 années avec un utilitaire aménagé, nous avons décidé de nous lancer dans un voyage … un peu plus loin, un peu plus long ! Gardez ou changer de véhicule ? Après une longue recherche sur les différents moyens de voyager, nous avons enfin fait notre choix : Un Toyota Landcruiser HDJ100 – a.k.a – Monkey

Pourquoi choisir un 4X4 ?

Un modèle 4X4 nous a paru plutôt évident pour sa mobilité. Après l’expérience de notre JUMPY, nos quelques péripéties et enlisage, nous voulions privilégier l’accessibilité de tous types de chemin.

Notre utilitaire parfait pour nos voyages très “Européen” nous paraissait trop peu fiable pour traverser des zones sans bitume à l’autre bout du monde.

Avec un Monkey, nous pensons pouvoir passer partout. Ce modèle étant très répandu nous aurons plus de facilité à trouver dès pièces de rechange tout au long de notre voyage.

Mobilité vs confort

Avec ce choix de 4X4, nous privilégions la mobilité, mais cela nous prive d’un peu de confort. Le compromis parfait aurais été un VAN 4X4, mais cela à un coût et la réparation de certaines pièces peuvent s’avérer bien plus complexe. Avec pour seul intérieur la tente de toit, les jours de mauvais temps pourront être plus difficile à vivre mais c’est aussi le challenge que l’on se lance. Sortir de notre petit confort pour nous découvrir autrement…

et le Bilan carbone ?

J’adore le vélo, mais il faut être honnête, un roadtrip en vélo c’est pas pour les fainéant 😂 Le 4×4 n’est pas le véhicule le plus écolo, mais avec une conduite souple, un voyage lent et une consommation moindre, je pense qu’il est néanmoins possible de réduire un maximum son impact environnementale.

Ce véhicule sera également notre habitation pendant notre voyage. Nous ne devrons donc pas consommer plus qu’aujourd’hui avec notre vie très « classique ».

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Comment bien choisir son moyen de voyager ?

Style de voyage

Comment bien choisir son moyen de voyager ?

Le choix du mode de transport lors d’un voyage est cruciale.
Il détermine le style de votre voyage. Alors voiture, vélo, train, avion ? Que choisir ?
Voici une liste non exhaustive de quelques mode de déplacement auxquelles
nous avons songé avant de nous lancer :

Ses baskets

Et oui, on l’oublie souvent mais l’un des premiers moyens de se déplacer est la marche !

A pied, vous serez totalement libre et au plus proche de la population des pays visités. Avec la possibilité de faire du stop, ou d’utiliser les moyens de transport locaux…

Peu de voyageurs choisissent cependant de partir uniquement à pied car très rude. Il faut être capable de voyager avec peu de bagage et de confort. Avec un hébergement en tente, à l’hôtel ou chez l’habitant.

Tout comme n’importe quel véhicule, il est nécessaire de faire un entretien régulier de la mécanique 🤣 Ampoule, crevasse, usure prématurée et autres joyeusetés ! Bien qu’inconsciemment le plus écolo des modes de transport, la majorité des déplacements se font tout de même en train, bus, stop… Voir en avion, le pire niveau bilan carbone.

Le vélo

Plus tendance que jamais, le vélo est très en vogue chez les aventuriers.

Le vélo vous permet une très grande liberté. Il vous incitera à voyager différemment, avec des distances parcourues entre 50 et 80Km par jour.

Connu et apprécié dans quasiment tous les pays, le vélo amène à la discussion et aux échanges. Parmi un des moyens de déplacement le plus écolo, le vélo demande un effort physique régulier. Le confort est souvent sommaire. Par manque de place, vos bagages seront limités au strict nécessaire, environ 60L par vélo.

Quelques exemples de voyageurs à vélo : “Des rustines et des elles”/ “Pigeon_voyageur”/ “Bike.to.act”

La moto

La moto est depuis toujours l’emblème de la liberté. Très similaire au vélo sur beaucoup de points, elle fascine, amène à la rencontre et au partage.

Bien moins écolo cependant, la moto permet d’aller plus vite et plus loin. L’inconfort et le manque de place est comparable au vélo. Il est donc nécessaire de prendre le strict nécessaire.

Pour avoir été passager d’une moto pour un roadtrip de quelques jours, l’équipement de protection est à prendre en compte. Au-delà du prix, le casque et le manteau peuvent devenir très encombrant lors d’une balade.

Exemple de voyageur en moto : Capitain Morgan / Laurent cochet

Le van

Le van est un véhicule un peu plus gros qu’une voiture mais plus compact qu’un camping-car. Généralement il fait moins de 2m et peut possèder un toit relevable avec un aménagement assez rudimentaire.

Avec l’engouement que les voyageurs portent au van, de nombreuses entreprises vous proposent des aménagements sur-mesure !
Pratique pour passer partout et se garer plus ou moins sans problème.

Il faudra néanmoins faire attention aux chemins non bitumé sur certains modèles de van, car sans de bonnes roues motrices et suspension, il est facile de s’embourber … (Expérience personnelle dans un petit chemin à 1h du matin !)

Pour un voyage de courte durée, la location de van est très en vogue et vous trouverez facilement votre bonheur : roadsurfer / evasia / indiecampers / yescapa

Le Camping-car

Un peu ringard il y a quelques années, il est désormais plus tendance que jamais. Le camping-car dépasse les 2m et a souvent un aménagement très proche d’un petit appartement.

Pour le confort, le rangement et l’autonomie, ce choix de véhicule est idéal. Vous retrouverez : toilette, salle de bain, lit, coin cuisine et salon… Adapté pour des voyages à plusieurs, familles ou amis, ce véhicule est très convivial.

Mais attention plus le véhicule est gros, plus il sera difficile de se garer et de se déplacer. Certains pays ont des lois très restrictives à l’égard des Camping-car et il peut avoir mauvaise réputation auprès de certains locaux. Il faut souvent se garer dans des parkings spécifiques pour être dans la légalité et les spots rêvés sont difficiles à atteindre.

Pour moi, le camping-car est idéal pour les voyages lents et de longue durée. Une vie nomade tout en confort ! Pour les aventurier éviter, ce type de véhicule sera encombrant et vous freinera dans vos folles envies de hors piste.

Le 4X4

Le 4X4 est un véhicule tout terrain, capable de rouler sur tout type de sol et de franchir des obstacles. Ce type de véhicule est parfait pour les voyageurs un peu “roots” ayant envie de sortir des zones touristiques et des routes bitumées.

Très en vogue également, beaucoup sont équipés de tente de toit pour plus de confort et de nombreuses entreprises vous proposent des rangements sur-mesures.

Avec de nombreux avantages de mobilité. Il y a néanmoins peu de place pour réaliser un vrai intérieur comme dans un van ou dans un camping-car.
Il existe cependant certains modèles FOURGON 4X4 qui bénéficient de la motricité de l’un et du confort de l’autre.

Le 4X4 à une réputation de “gros pollueur” en europe. Plus le véhicule est gros et puissant, plus sa consommation de carburant sera importante et son impact environnemental également.

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